mardi 12 août 2014

UNDER THE SKIN


















WAHOOOU !!!
... Par où commencer ?

Il est loin ce moment où, à la chaleur d'un feu de bois, bien au chaud, à l'intérieure d'une vieille maison perdue au milieu de la campagne à la nuit tombante, nous écoutions souffler le vent et clapoter la pluie sur les graviers détrempés au dehors, en nous imaginant la présence du loup, ou tout autres dangers, s’immisçant peut être, dans l'enceinte de la propriété.

Il est loin ce temps où l'on se rassurait de la présence de cet adulte, maître des lieux, représentant de la sagesse et de la bienveillance que l'on peut attendre d'un parent, grand parent, voir, d'un
arrière grand père, étant sur le point de nous conter une histoire qui nous sortirait de ce monde trop évident et à la fois si complexe pour le quotidien de l'enfant que nous étions alors.


Il est loin le temps de ces histoires qui nous extirpaient de ce monde matériel en dur et pourtant si flou sur les bords, vers celui de notre imaginaire fulgurant, insondable, et pourtant, tout aussi réel que l'autre.
C'est pourtant ce moment là, cette déconnexion ou reconnexion, que vous propose de retrouver  Jonathan Glazer au travers de ce déambulatoire narratif qu'est UNDER THE SKIN.

C'est cet instant perdu, ou votre esprit permute entre le réel et l'imaginaire.

Un va et vient incessant entre notre société matériel et celle de son reflet, celui de l'humain et de son intégrité.

Il y a aussi le corps, comme simple enveloppe, objet de convoitise ou de marchandise...

Quoi de plus normal dans cette réalité d'adultes matérialiste ?

Il est loin le temps, ou chaques histoires, chaques contes avaient son propre rythme, son propre tempo.
Loin des canons d'aujourd'hui ou tous les genres : cinématographique, vidéo-ludique, littérature, bd, etc... Se doivent de donner ce qu'est en droit d'attendre son consommateur, du sensationnel, entendez par là, du quotidien servit différemment.

Under the skin est une errance, celle d'un observateur qui prend le temps de contempler le genre humain au plus profond de ce qu'il est, de ce que nous sommes, vraiment ?


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